Ce vétéran des auteurs de romans policiers français est né en 1923. Il avait conservé de sa Pologne natale le souvenir de l’odeur du gâteau aux myrtilles, et des chiens lors de son entrée à Auschwitz, en juillet 1944. Il fut ouvrier agricole, apprenti ébéniste, bonnetier. En 1979, sa vie change lorsque son roman Le Salon du prêt- à-saigner reçoit le Grand prix de la littérature policière. Ce n’est qu’en 2002 qu’il publie C’est en hiver que les jours rallongent, texte dans lequel il relate sa déportation et sa captivité.