Ce vétéran des
auteurs de romans policiers français est né en 1923. Il avait conservé de sa
Pologne natale le souvenir de l’odeur du gâteau aux myrtilles, et des chiens
lors de son entrée à Auschwitz, en juillet 1944. Il fut ouvrier agricole,
apprenti ébéniste, bonnetier. En 1979, sa vie change lorsque son
roman Le Salon du prêt- à-saigner reçoit le Grand prix de la
littérature policière. Ce n’est qu’en 2002 qu’il publie C’est en hiver
que les jours rallongent, texte dans lequel il relate sa déportation et sa
captivité.
Décédé le 25 novembre 2012, ce livre est son dernier roman, un récit bâti
sur la légende des Templiers et sur les persécutions religieuses reprises à son
compte par le petit-fils de Saint Louis. Au XIVe siècle, le roi Philippe IV,
dit le Bel, n’a plus un sou. Afin de combler son gouffre financier, il spolie
les Lombards et les juifs. Les râleurs sont massacrés. L’ordre militaire
religieux du Temple émet des doutes sur la foi de ce souverain. Le Temple se
plaint à son chef, le pape, qui s’en lave les mains. Le roi a force de loi. Il
fait emprisonner les Templiers pour les voler de leurs biens. Depuis, la
question du trésor des Templiers se trouve posée. Où est-il ? Objet de tous les
fantasmes, de toutes les convoitises, cet argent reste introuvable.
Le puits de Moïse est achevé de Joseph Bialot aux éditions
Rivages Noir, 352 pages, 9,15 euros