Dans son action, elle allie la défense de l’environnement avec celle de la gastronomie. Après la rédaction de plusieurs articles dans la presse, elle réalise la série documentaire «Histoire en cuisine» sur Arte, avant d’inventer une série de romans policiers historiques. Le fil conducteur en est l’élaboration des plats cuisinés à travers les époques, quand s’établissent le goût et la mode, tandis que l’art culinaire s’agrandit. À la fin de chaque ouvrage figure un récapitulatif des recettes confectionnées dans le récit. À Paris, au Moyen Âge, une très jeune femme devient brutalement veuve d’un influent bourgeois assassiné aux étuves. Avant son retrait du monde chez les nonnes, et bénéficiant du soutien de Valentine d’Orléans Visconti, la jeune Constance veut venger son honneur. Les étuves étant les lieux d’une débauche digne des bordels les plus raffinés, la jeune veuve se déguise afin d’être embauchée comme cuisinière. Parce que son vieux mari fut un enquêteur discret mais rendu paillard par la tentation, Constance découvrira que les nourritures terrestres s’approvisionnent au lit des fausses richesses spirituelles.

Souper mortel aux étuves de Michèle Barrière, Collection Livre de Poche, 352 pages, 7,90 euros