Son exceptionnelle intelligence ne lui sert qu’à exploiter les faiblesses des règles mises au point par ses contemporains. Quels que soient les individus, mâles ou femelles, quel que soit le système qui les protège, ce que Stark veut, il le possédera. Le sexe est un outil de travail qui apporte des solutions aux problèmes que peut poser l’autre sexe.

Dépourvu d’amis, Richard Stark ne fréquente que des gens loyaux à son esprit supérieur. Pour réaliser son dernier mauvais coup, il doit considérer l’idée de s’associer avec douze salopards. Cela fait beaucoup. Mais il n’y a jamais trop d’individus à manipuler quand on a toute la nuit pour dévaliser une ville. En revanche, une affaire avec un amateur qui veut sa revanche peut s’avérer pénible. La résolution de ce problème arrivera toute seule. Parker épargne les êtres lorsqu’il n’a aucun intérêt à leur nuire. La compassion, l’empathie, ce n’est pas son style. Comme il côtoie des personnages rocambolesques, sa froide logique en devient rassurante. Nuire à ceux qu’il désigne comme ses ennemis emporte toujours la décision de Richard Parker.

Le casse de Richard Stark et Darwyn Cooke aux éditions Dargaud, 138 pages, 19,99 euros