Le 23 décembre 1980 le vol Istanbul-Paris de Turkish Airlines s’écrase sur le mont Terrible, à la frontière franco-suisse. Cent soixante-huit morts, la rescapée, indemne, est un nourrisson de trois mois. Première énigme qui se pose: s’agit-il de Lyse-Rose Carville ou d’Émilie Vitrac. Est-elle issue d’une famille très riche ou du peuple si commun? À cette époque, pas d’examen ADN. Les riches parents engagent un détective privé, Crédule Grand-Duc, qui recherchera l’identité de l’enfant durant dix-huit ans. En 1998, la veille du jour fatidique de la majorité de la jeune fille, la vérité lui saute aux yeux, il veut la clamer. Malheur à lui, il est aussitôt assassiné. Son frère Marc va reprendre un cahier usé, des notes, ses souvenirs afin de découvrir ce mystère assassin.

Le lecteur va suivre un enquêteur de seconde main, qui repasse derrière un autre, et une jeune fille, surnommée Libellule par les médias, qui veut dénouer les fils de sa propre histoire. Des tribulations qui nous emmènent de la Butte-aux-Cailles dans le XIIIe, à Paris, jusqu’au Val-de-Marne, avant d’arriver à Dieppe, pour atterrir dans le Jura. Un roman à rebondissements, en cours d’adaptation au cinéma.

Un avion sans elle de Michel Bussi aux éditions Pocket 576 pages, 7,90 euros.