L’été le plus chaud du XXe siècle fut l’été 1976. Dans une petite ville du centre, comme ailleurs en France, des restrictions d’eau sont appliquées. La surveillance est effectuée par les hélicoptères de la gendarmerie. Dans la cité, certains esprits s’inquiètent des bruits de fermeture de l’industrie locale. Pour taire les rumeurs, les patrons de l’usine ont échafaudé un plan compromettant Max Plume, un syndicaliste respecté jusque-là. La chaleur devenant de plus en plus accablante, la tension ne cesse de monter en ville. Malgré l’arrestation du principal suspect, les disparitions d’enfants se poursuivent dans le sud du département. La tension devient palpable. Lorsque la nouvelle des plans de licenciements devient effective, l’orage social qui couvait se met à gronder: la conclusion d’un récit en deux parties, entamé en 2010 lors de la parution du premier tome Une piscine pour l’été.

Ancien collaborateur à Rock & Folk, Cédric Rassat a scénarisé des artistes italiens, espagnols, scandinaves, avant d’entamer en septembre 2006 la production de cette série. Raphaël Gauthey a, lui, débuté dans l’univers des jeux vidéo avant de se consacrer à l’illustration. Explication de ce style graphique angulaire très coloré, afin de rendre sa lumière à l’été 1976.

On dirait le Sud tome 2 - la fin des coccinelles de Cédric Rassat et Raphaël Gauthey album Delcourt, 64 pages, 14,95 euros